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Photo du rédacteurClaire

Sierra Nevada de Santa Marta

Entre plage, jungle et montagne.


SANTA MARTA


Nous y sommes en 4h de bus depuis Carthagène, nous n’avons pas prévu de nous y attarder très longtemps, nous prendrons une journée pour la visiter. La ville, située au pied de la Sierra Nevada est cernée de montagnes. Ces endroits mêlant mer et monts ont toujours quelque chose de spécial. Le combo gagnant en quelque sorte.

Il fait déjà chaud, on commence avec un jugo naturale (un jus de fruit) bien frais sur la jolie marina, ils sont si bons, mûre ou mangue le cœur balance à chaque fois.

Malheureusement pour nous, le Malecón (promenade du front de mer) est en travaux, ajoutons à cela le fait que le port marchant de la ville est directement situé dans le centre. On ne peut pas dire que nous trouvions le bord de mer très mignon.

On trouve de jolies choses dans le centre historique, de jolies fresques, mais autant le dire tout de suite, passer après Carthagène n’e joue pas en faveur de Santa Marta.



Notre hôtel est charmant, un peu excentré, il y a une piscine dans sa cour aménagée, parfait pour se rafraichir en fin de journée. L’impression d’être dans une bulle en pleine ville. On y croise encore une Française. Nous sommes les grands voyageurs de cette pandémie, je crois.



TAYRONA


À seulement 34 km de Santa Marta, il y a le fameux parc Tayrona. Un superbe écrin de verdure protégé, une réserve naturelle hautement recommandée pour quiconque se trouve dans les parages.

Il comprend 150km2 de zone terrestre et 30 km2 de zone maritime. Une association parfaite de jungle et de plage. C’est d’ailleurs le second parc national le plus visité de Colombie.

Afin de partir léger, nous laisserons nos gros sacs à l’hôtel de Santa Marta.

Il nous faudra une heure de bus, quinze minutes de navette puis une bonne heure de marche pour arriver à notre destination, le secteur Arrecifes, zone centrale du parc. Le chemin n’est pas compliqué, à part peut être la chaleur assommante, heureusement que nous sommes à l’ombre une bonne partie de la marche, qui alterne entre jungle et sable chaud.

Le parc Tayrona, c’est aussi une faune riche pour qui sait prêter un œil attentif.

Nous croiserons plusieurs singes, un caïman et des gros rongeurs, que l’on soupçonne d’être des capybara. La flore n’est pas en reste, la végétation est incroyable, les arbres sont immenses et nous sommes toujours aussi émerveillés par leurs racines tentaculaires qui nous font nous sentir tout petit.

Les plages sont plaisantes, il y a un peu de monde à celle d’El Cabo, la plus populaire, mais le problème est qu’on ne peut pas nager comme on le voudrait. Je vous explique plus bas.

Certains vacanciers arrivent directement en bateau depuis Santa Marta. La déception fut de voir les deux personnes responsables du bateau pêcher au harpon à quelques mètres des nageurs alors que le parc est protégé...



Il faut aussi savoir que certaines plages sont très dangereuses et interdites à la baignade. Le parc a plus de 200 noyés à son actif, le courant est fort malgré les apparences de plages calmes et paradisiaques. Le dernier incident ? Au mois de mars, un homme de 33 ans, une crampe, des courants forts et pas de secouriste à proximité, la baignade était pourtant autorisée dans cette zone... ça calme les ardeurs d’aventure. Pendant notre séjour, un maitre nageur était présent sur la plage la plus populaire pour siffler ceux qui s’éloignaient un peu trop à son gout, dont Julien en plein snorkeling...


Nous choisissons un camping dans le secteur central du parc, donnant directement sur une plage, non autorisée à la baignade malheureusement. Notre chambrette est très rustique. Avec notre budget, c’était ça ou le hamac qu’on n’a pas osé tenter. Les nuits furent difficiles entre la chaleur et l’inconfort du lit, c’était comme dormir sur une planche en bois. La douche froide du soir en extérieur par contre, c’était vraiment le feu, avec des couchés de soleil incroyables en prime, un vrai bonheur simple.

Chevaux, poules, chiens, chats et chatons faisaient partie de nos voisins et pouvaient se balader en toute liberté à travers le camping. Une expérience différente dont on gardera un joli souvenir, d’autant plus que nous étions les seuls touristes du camping.



MINCA


Petit retour sur Santa Marta, histoire de récupérer nos affaires et nous filons en direction de Minca.

C’est un petit village en pleine montagne, niché dans la Sierra Nevada à seulement 20 km de Santa Marta. N’ayant pas visité Mindo, son équivalent Équatorien, on ne pouvait pas loupé Minca. Nous sommes accueillis avec de grosses pluies et un couvre-feu à 18 h. Il nous en faudra plus pour saper notre enthousiasme.



Le lendemain, direction la Finca de la Candelaria située à une heure de marche. L’occasion pour nous de découvrir les secrets de production du cacao, après avoir vu celle du café à Salento. La route que l’on pensait facile nous fera suer comme jamais.

En tong pour l’un, en Birkenstok pour l’autre et seulement 500 ml d’eau pour deux, on pensait faire une petite balade tranquillou.

Sur le chemin, une vue sur les montagnes et sur Santa Marta et son littoral nous redonnera un peu de peps. Nous croisons également beaucoup d’arbres fruitiers, des manguiers, des avocatiers énormes, c’est la pleine saison au moment de notre visite.

Arrivé à destination, nous découvrons, dépité, que le maitre des lieux est en vacances.

Finalement la finca restera fermée pendant notre séjour, la guigne. Nous sommes re déçu, c’est la seule finca de cacao du coin... Tant pis.



On se rattrape le lendemain avec le Birdwatching (observation des oiseaux).

Levés aux aurores, nous marchons pendant trois heures en compagnies de notre guide Andréa, qui nous partage sa passion pour les oiseaux. Ça tombe bien, La région abrite la plus grande concentration d’espèces d’oiseaux endémiques au monde

Muni de nos jumelles, on scrute les arbres qu’Andréa nous désigne, on écoute attentivement les différents cris pour tenter d’apercevoir de manière fugace souvent, les magnifiques oiseaux de la région.

Dans notre top 3, le Toucan, le Motmot et le Vautour Pape. Superbes. On a aussi croisé le chemin de plusieurs écureuils et on ne compte plus le nombre de colibris.



Minca est un petit village simple, tranquille et plein de charme, les gens du coin disent que c’est un petit paradis. Une bouffée d’oxygène tout près de la ville. Il est d’ailleurs très populaire auprès des backpackers. Je lisais sur un blog qu’il y avait habituellement plus de touristes que de locaux. Nous avons eu la chance de ne pas connaitre ça.



À très vite pour notre dernière étape colombienne.

3 commentaires

3 Comments


galbrunmartine
galbrunmartine
Jun 08, 2021

Encore une bien belle escapade !

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Sandrine Galbrun
Sandrine Galbrun
May 25, 2021

Des maisons très colorées, de magnifiques plages et surtout ce soleil qui nous manque tant... Ça donne envie. Bye Sandrine

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Monica Galbrun
Monica Galbrun
May 25, 2021

Toujour aussi beau....ca fait rever

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