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Photo du rédacteurClaire

Côté caraïbes

Entre village de pêcheurs et patrimoine mondial.


RINCÓN DEL MAR


Départ de Medellín 22 : 45. Arrivé San Onofre 13 : 00.

Vingt minutes de moto taxi plus tard, nous voilà enfin à Rincón Del Mar.


C’est un petit village au bord de la mer caribéenne, sa chaleur tropicale et l’absence de touristes nous garantira quelques jours de farniente. La paire de tong est en option, on mange chaque repas les pieds dans le sable chaud. Il y a beaucoup d’enfants, ils rient et jouent dans la rue ou sur la plage, ça apporte gaité et légèreté à l’ambiance générale. La musique est omniprésente, jour et nuit. A 6 H du matin on s’en passerait bien. L’eau de la mer est chaude, la plage est pleine de barque de pêcheurs. Les après-midi sont calmes, trop chaud pour faire quoi que ce soit. On vit au rythme des locaux, c’est apaisant.

On a l’impression d’être dans une bulle. Ici, 99 % des gens ne portent pas de masques, comme si la pandémie n’existait pas. Nous étions sceptiques au début, et puis on nous a dit qu’il n’y a eu aucun cas même après les périodes et week-end de fortes affluences. Un vrai mystère, une vraie chance.



On entend parler d’un tour dans les mangroves du coin réalisé par une association. On était convaincu à l’évocation de la présence de paresseux. Et nous en avons vu ! Nos premiers. Seuls ou avec leur bébé, perchés en haut des palmiers ou des autres arbres. Alors oui, ils étaient loin, mais on était tout excité de les apercevoir. En espérant en voir de plus près une prochaine fois. Lors de la balade, le guide nous fait goûter un fruit exotique qu’on ne connait pas, le chicozapote. Il ressemble au kiwi, sans les poils, avec une saveur de miel, tellement sucré qu’un seul suffit.


Trois paresseux sont cachés dans les photos si dessous...


C’est aussi l’occasion de plongée à nouveau. Les sorties ne sont pas chères du tout (encore moins qu’en Thaïlande) et les coraux sont préservés par la présence limitée de bateaux à moteur, de touristes... Une vraie chance pour l’écosystème. Nos instructeurs sont géniaux, un couple d’Italiens gentils, drôles et tellement chaleureux. Deux rayons de soleil. On verra, entre autres, un Lionfish (superbe poisson, mais vénéneux), une raie cachée sous le sable, des poissons colorés dont certains d’un bleu fluorescent et plein de jolis coraux. La visibilité lors de la seconde plongée était excellente, un vrai plus. Comme d’habitude le mal de mer a rendu mon expérience mitigée, mais ça ne m’empêche pas d’y retourner à chaque fois.


On rencontre beaucoup de Français pour un endroit si petit, touristes ou expatriés qui ont ouvert leur restaurant ou leur auberge de jeunesse. Le petit village de pêcheur est populaire chez les gaulois.


Le meilleur moment, c’est le soir à 18 H. Le soleil a commencé à décliner, il fait bon, les nuages sont roses-orangés. Les gens sont assis sur leur chaise en plastique devant leurs maisons à discuter entre eux ou à regarder les gens passer. Tout le monde se connait, c’est comme une grande famille.



Après six jours dans ce petit paradis, il est temps d’avancer dans notre périple.


CARTAGENA DE INDIAS


Ou Carthagène des Indes en francés. Une ville qui regorge d’histoire. Impossible de l’ignorer grâce à son imposante forteresse et ses remparts entourant son centre. Centre historique magnifique d’ailleurs par son architecture et évidement ses couleurs, tout le temps, partout. C’est le quartier le plus touristique, rabatteurs, vendeurs de chapeaux et de bracelets à chaque coin de rue. Il y a aussi des hôtels luxueux, des restaurants chics et quantité de boutiques de bijoux. Difficile d’y trouver un endroit où manger dans notre budget.



Notre hôtel se situe juste à l’extérieur du centre, dans le quartier populaire de Getsemani. La terrasse sur le toit nous offre un panorama qui ne laisse pas de marbre. La forteresse à gauche et un ensemble de gratte-ciel à droite, le tout reposant sur l’eau.

Dans les rues, on y trouve des peintures murales vraiment incroyables, des petites places pleines de charme avec musique et vendeurs ambulants de fruits ou d’empanadas. Mais aussi des ruelles colorées, une riche végétation fleuries, des fanions, des minis stand de cocktails aussi. Habituellement, c’est ici que les gens font la fête et danse toute la nuit.

Il y a un parc aussi, juste avant l’entrée du centre historique, où on a vu des iguanes et des capucins à face blanche panaméens (des petits singes bicolores). Il y a aussi des paresseux, mais on n’en a pas vu.

Un gros coup de cœur pour la beauté de ce quartier.



Pour l’histoire, Cartagena de Indias a été fondé en 1533 par un conquistador espagnol. Bastion du Royaume d’Espagne en Amérique du Sud, elle eut pendant trois siècles un rôle clé dans l’administration et l’expansion de l’empire espagnol. Ce fut également un important centre de traite des esclaves et de transit de l’or issu des pillages des empires aztèque et inca. L’indépendance de sa province est déclarée le 11 novembre 1811


Avant de devenir l’imposante forteresse de San Felipe de Barajas et ses douze kilomètres de remparts, le premier fort s’appelait château de Saint-Lazare. Il datait de 1536. Il fut reconstruit puis fortifié au cours des deux siècles suivant.



Nous avons visité le musée de l’inquisition, pas très grand et intéressant, mais la majorité des informations n’étaient malheureusement qu’en espagnol, ce qui limite notre compréhension.



Nous sommes aller nous balader à Bocagrande, le quartier où sont réunis la majorité des buildings. Une plage longe la route et les grands hôtels. Ce n’est pas très joli, enfin, se baigner au pied des immeubles ce n’est pas notre truc. On est devenu exigeant en termes de plages. Les rues sont toutes perpendiculaires, un vrai quartier à l’Américaine. On marche plusieurs kilomètres sous une sacrée chaleur, obligé de faire une pause dans un centre commerciale à mi-chemin pour profiter la climatisation, on dégouline. On profite d’une jolie vue à l’étage, on peut même apercevoir le centre historique et la côte n'est vraiment pas mal vu d'en haut.



On finit notre journée au couvent de la Popa pour le couché de soleil. Il se trouve au sommet d’une colline, une vue panorama sur la ville garantie. On ne choisit pas le bon soir, les nuages sont sombres et épais. Tant pis.



Carthagène est riche et multiple, on a adoré arpenter ses rues et y découvrir toujours plus de beauté. Il nous manquera sa facette festive à cause du couvre-feu, une prochaine fois. Encore un endroit coup de cœur dans ce beau pays qu'est la Colombie.



1 commentaire

1 Comment


angelagalbrun
May 19, 2021

Rien à dire, publication superbe....je suis envieuse sauf pour la durée de vos trajets.....d'ailleurs je suis perdue quand à votre circuit mais je vais prendre une carte pour vous resituer....! Envoyez nous un peu de soleil et de chaleur car nous sommes en Mars,vu les giboulées qu'on se prend...! Bisous à vous deux

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